Photo : Patrick Guilbert |
poète et journaliste allemand Fondation de l'Allemagne Cité Internationale Universitaire de Paris. Compte rendu du Colloque exceptionnelle du mardi 27 octobre 2009. |
Photo : Patrick Guilbert |
Photo : Patrick Guilbert |
Après de chaleureux moments de convivialité fraternelle dans le hall, tandis que les uns et les autres se retrouvent avec un évident plaisir, Madame Deussen souhaite la bienvenue à une assistance attentive et dense. Elle brosse en quelques mots la genèse de notre "émergence" officielle : le film "Enfants de Boches" d'Olivier Truc et Christophe Weber en 2003, la publication du livre de Jean-Paul Picaper et Ludwig Norz "Enfants maudits" en 2004, premiers contacts avec l'ambassade d'Allemagne des quelques pionniers, parmi lesquels Jeanine Nivoix-Sevestre, notre présidente. Vinrent ensuite la création des deux associations et l'afflux de nouvelles adhésions, pour aboutir, à l'automne 2009, aux premières obtentions de nationalité et de passeports allemands par 7 "Enfants de la Guerre". |
Photo : Jehan Sauval-Schmutzler |
Puis c'est au tour de Madame Fellner d'apporter commentaires et éclaircissements. Dans un français parfait et sans accent, elle rappelle le traité d'amitié franco-allemand de 1963, renouvelé en 2003, avec une composante "réconciliation entre les deux peuples" renforcée. À cette date a été instauré l'échange de diplomates des deux pays, afin de concrétiser et solidifier les relations. Elle-même a été envoyée par la République fédérale d'Allemagne pour assister le Ministre français des Affaires Etrangères et européennes, Bernard Kouchner, avec lequel elle travaille en parfaites coopération et intelligence. |
Photo : Patrick Guilbert |
Fabrice Virgili, monté à la tribune, analyse les raisons de l'émergence de ce débat seulement vers 2003, et non auparavant. D'après lui, les Enfants de la Guerre, devenus sexagénaires et retraités, ont alors eu le temps et le désir de retrouver, parfois par le biais de la généalogie, leur passé et leurs racines. C'est, souvent aussi, l'époque où leurs mères, au seuil du grand départ, ont éprouvé le besoin de se confier, de libérer leur mémoire du poids insupportable du secret . Il explique également combien le problème de la nationalité préoccupait les français sous l'Occupation : peur de perdre un jour la leur, peur de voir ces petits "bâtards" échapper à la France et devenir allemands, lois proclamant le double droit du sol et du sang, possibilité pour la mère de transmettre cette nationalité française. |
Heinrich Heine. Poète et journaliste allemand. finissent tôt ou tard par brûler les Hommes." Heinrich Heine est né à Düsseldorf le 13 décembre 1797 et décédé à Paris le 17 février 1856. Il repose au cimetière Montmartre (Section 27 Avenue Hector Berlioz). |