COUPURES
de
PRESSE
                    

COUPURES de PRESSE







Dimanche, 19 février 2017
ORADOUR-SUR-GLANE
Fritz Korber et Robert Hébras :
une amitié franco-allemande de 30 ans





Autour de Cambrai
9 février 2017
THUN-SAINT-MARTIN
Mon père était un soldat allemand.






Mercredi, 13 avril 2016
Papa a servi dans la Kriegsmarine.





Cher Jehan et chère Françoise,

C'est avec un grand bonheur que j'ai été conviée à l'exposition et à la conférence, de Valentin Schneider Historien, spécialiste des prisonniers de guerre Allemands, que nous avions rencontré à Caen lors d'une A.G de l'ANEG.
C'est un événement dans cette Creuse où le sujet est toujours tabou et j'ai pu m'exprimer à haute voix sur mes origines franco-allemande d'autant plus que je suis de toutes les cérémonies officielles nationales et patriotiques étant Déléguée Générale Adjointe du Souvenir Français de la Creuse et partenaire du Rallye Citoyen depuis cinq ans auprès des collèges creusois.
À cette soirée j'ai rencontré trois familles franco-allemandes creusois, nous allons nous revoir.

Je vous embrasse tendrement
Viviane


Dimanche, 17 avril 2016
Avec las artistes allemands en captivité.





COMPIÈGNE
4 juin 2014
Mémorial de l'internement et de la déportation
Frontstalag 122 - Compiègne Royallieu

Une exposition sur le poids
d'un héritage bien lourd à porter.





DINAN
16 octobre 2013
Amis de Starnberg.
La langue de Goethe en s'amusant.





23 juin 2013
Soldats allemands tombés dans l'oubli :

Des cimetières « contrains à la modestie »





17 mars 2013
Enfants de la guerre :


La « mission » à temps plein
de Fernand et Colette Rumpler


Une délivrance !

Danielle et Monika,
deux destins croisés d’« enfants de la guerre »




Lundi, 11 février 2013
Une histoire d'hommes, d'amis surtout
Les jumelages creuso-allemand





Mardi, 22 janvier 2013

Son père allemand
et mort de l'avoir reconnue.





Mardi, 22 janvier 2013





Samedi, 16 juin 2012




Samedi, 14 juillet 2012



LE POPULAIRE DU CENTRE
Samedi, 21 juillet 2012





Mercredi, 6 juin 2012





Vendredi 11 novembre 2011

Une conservatrice allemande
veille au souvenir des déportés.





Mardi, 5 juillet 2011

La nationalité allemande apaise Hubert Just




Mardi, 14 juin 2011

" J'ai retrouvé mon père,
j'attends la double nationalité pour être enfin apaisée"





Juin 2010





Dimanche, 25 octobre 2010

La fille de "boche"
prend la nationalité allemande




Mercredi, 7 octobre 2009

L'honneur de Pierre
"enfant de boche"



n-tv.de
Donnerstag, 19. Februar 2009

"Génération Boche"
Doppel-Pass für "Kriegskinder"


Sonntag, 22. Februar 2009

"Boche" als Vater
Kriegskinder suchen Wurzeln"



Dimanche, 26 avril 2009

L'Amicale nationale
des enfants de la guerre
en visite à Vimy




Jeudi, 29 mai 2009

Éliane veut retrouver son père

Article paru dans

du 12 mars au 18 mars 2009.

Viviane Courtin,
enfant de la guerre,
reconnue par l’Allemagne.

Le 19 février dernier, la nouvelle est tombée :
après soixante ans passés
dans l’ombre de l’histoire,
les enfants de la guerre obtiennent enfin
la double nationalité
.

Viviane, née le 28 janvier 1943 de ces amours défendues contingentes à la guerre, a appris son secret de naissance, à 6 ans, de la bouche insultante de son institutrice. À ses questions incessantes d’enfant rejetée, sa maman répondra obstinément : " Ce n’est pas ton histoire ". Viviane Courtin vit aujourd’hui à Beaulat, sur la commune de Soumans, avec son mari Michel. " Mon beau-père, Georges Guéret, avait quitté Auges pour Paris où il a rencontré ma mère. Mais je venais passer toutes mes vacances à Auges. " Viviane s’est mariée à Paris avec Michel, dont elle eut trois enfants, Laurence, Philippe et Aline. En 1966, alors que ses parents s’installent définitivement près de Chambon-sur-Voueize, elle décide elle aussi de revenir en Creuse. Au décès de son mari, en 1974, Marcelline, la mère de Viviane, dépose enfin son lourd fardeau : elle montre à sa fille, dans un médaillon en forme de cœur, les photos de son père et de sa mère. Elle lui révèle du même coup sa longue histoire d’amour avec Willi Schmitz, un soldat allemand incorporé à 39 ans, marié en Allemagne et père de deux enfants adolescents.


Des retrouvailles sur un plateau télévisé allemand.
Au décès de sa maman en 1994, Viviane a 51 ans, et malgré un "ménage" radical effectué par sa sœur cadette complice de sa mère, elle retrouve la correspondance de son père, dans laquelle il s’inquiète d’elle et des amis d‘alors. " Car mon père n’était pas un nazi, précise fièrement Viviane, il a même sauvé des vies en se dérobant aux consignes de dénonciation qui lui étaient assignées. " Elle va alors se lancer à sa recherche avec une détermination qui ne lui fera négliger aucun des moyens médiatiques à sa portée : " L’émission “Perdu de vue”, dit Viviane, me permet d’obtenir en mai 1995 des adresses qui me conduiront à ma famille via une émission télévisée en Allemagne, où je ferai la connaissance de mon demi-frère et de ma demi-sœur. " Malheureusement, elle apprendra le décès de son père, mais pourra se recueillir sur sa tombe. Sa famille allemande lui rendra visite en Creuse, et elle-même retournera en Allemagne. En avril 2008, à l’initiative de Bernard Kouchner, Viviane, comme 140 des autres adhérents à l’Aneg (Association nationale des enfants de la guerre), demande par une annonce dans le Journal Officiel sa double nationalité. Le 19 février dernier, la nouvelle tombe à l’Agence France Presse : après soixante ans passés dans l’ombre de l’histoire, les enfants de la guerre sont reconnus par l'Allemagne. En feuilletant ses albums photos, Viviane ne cache pas son amertume devant tant d’années gâchées qui l’ont privée de son père vivant, mais elle est convaincue que cette reconnaissance pourrait bien faire d’elle un symbole de la réconciliation entre les deux pays.

Madeleine Rivière

Article paru dans


*Édition Pays de Bray

JEUDI 20 NOVEMBRE 2008
Annouck, 5 ans

Bercée par la culture franco-allemande
Perchée sur la colline, Annouck vit au carrefour des nationalités à Bellencombre. Incroyable pour une petite fille de cinq ans. Et pourtant, c'est le cas. D'un côté, un couple anglais dont l'épouse est d'origine danoise, de l'autre côté des Italiens. À la maison, un papa Français et une maman Allemande. Alors Annouck, de quel pays es-tu ? " Je suis de Bellencombre " répond-elle.
Au milieu de toutes ces nationalités, Annouck grandit au sein d'une famille comme toutes les autres. De retour de l'école, elle est heureuse de retrouver sa petite sœur et son petit frère.
Mais lundi 10 novembre, Annouck n'avait pas passé une journée comme les autres enfants de son âge. " Dis maman, pourquoi fait-on la guerre ? Les Allemands ne sont pas méchants. Oma est gentille ". Les interrogations se bousculaient dans sa tête. Elle avait besoin de réponse. Et pour cause, à l'école, les élèves ont demandé pourquoi il n'y avait pas classe le lendemain, mardi 11 novembre. Le fait de comprendre que les Poilus avaient fait la guerre aux Allemands ne l'a pas laissée indifférente. Loin de là.

Double culture
Depuis le premier jour, Annouck est bercée par une double culture : la culture franco-allemande. Marquer la fin de la guerre qui opposait les Français et les Allemands interpelle cette enfant de 5 ans. " Ils ne s'aimaient pas. Mais toi papa tu es Français et maman Allemande. Vous vous aimez. Alors pourquoi ils ont fait la guerre ? C'est pour tuer les méchants ? ". Pas facile à comprendre pour Annouck. Pour elle, la France et l'Allemagne sont avant tout deux pays limitrophes unis.
La réflexion ne s'est pas arrêtée au questionnement. Le mardi matin, elle a souhaité aller à la commémoration du 11 novembre. " C'était plus important pour elle que d'aller faire du poney ". Pourtant, sa passion lui colle à la peau. Mais l'Histoire des deux pays l'est autant, à ses yeux.
Accompagnée de son papa, elle est allée à la commémoration, a assisté au dépôt de gerbe au monument aux morts, aux côtés des anciens combattants et des élus. Une telle initiative n'est pas courante. " Elle a voulu que je lui lise le nom des personnes décédées à la guerre. Nous ne les connaissons pas parce que nous ne sommes pas originaires d'ici. Mais elle y tenait fortement " raconte le papa. Et voyant la commémoration se poursuivre au cimetière, elle voulait absolument poursuivre assister aussi au dépôt de gerbe au monument situé " entre les deux sapins ". Le besoin de comprendre était primordial. " Je me souviens de mes cours d'histoire au collège, quand nous apprenions la Seconde Guerre mondiale " note le papa. " Nous nous demandions à quel moment nous devrions expliquer cette page d'Histoire à nos enfants. À vrai dire, cela s'est passé plus vite que prévu " conclut-il.

Son deuxième pays
Pour Annouck, le lien est fort avec son deuxième pays. Elle voit sa grand-mère maternelle régulièrement. Et bientôt " maman m'apprendra l'allemand " dit-elle avec fierté. Avec sa sœur et son frère, il n'est pas rare qu'ils regardent des dessins animés en Allemand, et même plus qu'en français. La télévision rend les choses plus proches.
Cette double culture ne s'arrête pas là. Câline, Annouck n'aime pas les bisous. Enfin, si. Mais disons qu'en France, il est rare de ne pas faire de bisous alors qu'en Allemagne, on ne lui en demande jamais. Pour elle, faut-il mieux faire des bisous, que de se dire bonjour d'une poignée de main en se regardant franchement dans les yeux ? À vrai dire, ce ne sont pas les enfants que cela bouscule mais plutôt les adultes.

Retour - Zurück

Vie de l'amicale
Was sich so alles tut...