Amicale Nationale des Enfants de la Guerre |
Des fleurs sur les cailloux - Les Enfants de la Guerre se racontent. Quelle loi peut empêcher un regard, un sourire, un flirt ou même une liaison en temps d'Occupation ? Quelle loi, aussi inique soit-elle, peut interdire à une femme et un homme de s'aimer, même si celui-ci était l'ennemi ? Aucune. Et pourtant, des textes de la sorte ont existé ! Mais heureusement pour le genre humain, trop attaché à ses valeurs intrinsèques, ils n'ont jamais été naturellement respectés. Depuis bien des siècles, les conflits font et défont les destins, laissant dans leurs sillages des enfants nés de ces relations entre envahisseurs et autochtones. Martyrisées, rejetées, ces petites victimes expiatoires ont longtemps été cachées, voire oubliées. Aujourd'hui, il est bien difficile de renier ces dizaines de milliers - au bas mot-, de bambins franco-allemands éparpillés aux quatre coins de la France. Pour mieux se retrouver, cette fratrie a fondé le 18 juin 2005, l'association ANEG - l'Amicale Nationale des Enfants de la Guerre -et, chemin faisant, ils peuvent depuis le 19 février 2009 demander la nationalité allemande. Une reconnaissance plus qu'une victoire, qui symbolise définitivement leur condition d'Enfant de la Guerre. Bannies, toutes ces années d'humiliations ; fini, le temps des petits poings vengeurs qui taisaient ou tentaient de faire taire ces insultes, plus douloureuses que les coups. Quelque 65 années se sont écoulées depuis 1945, et l'Enfant de la Guerre a laissé place à l'adulte, déterminé à révéler son secret, gardé aux tréfonds de son être, et à déclarer à visage découvert, tout simplement, sans fierté et sans honte : mon père était un soldat allemand.
Éditions Laurent Guillet, Limerzel, 2010 |
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ENFANTS DE GUERRE dans l'Ouest de la France Isabelle Le Boulanger Éditions Coop Breizh, Kerangwenn 2019 Conçus pendant la Seconde Guerre mondiale, " les enfants de guerre " doivent leur appellation aux circonstances. La rencontre de leurs géniteurs n'aurait jamais eu lieu si ce conflit n'était survenu. Ils sont le fruit d'une relation intime entre une Française et un soldat allemand ou un prisonnier français et une Allemande. La guerre n'empêche pas les histoires d'amour. En revanche, leur naissance non désirée est vécue comme un traumatisme, elle s'entoure de honte, d'opprobre et d'ostracisme social. Rien d'étonnant à ce que ces enfants portent longtemps le sentiment d'être coupables d'être nés. Les " enfants de guerre " souffrent de se sentir différents, de n'être pas aimés pour ce qu'ils sont et de subir le poids de leur origine. Être l'enfant du malheur est une infirmité lourde à porter qui leur procure une indicible douleur. S'ils n'ont pas connu les mauvais traitements physiques, la plupart ont souffert à minima de carences affectives ou/et de mauvais traitements psychologiques. Au-delà de la diversité des itinéraires, ils ont dû se construire à travers les figures de la mère fautive, du père absent dont ils ignorent tout, leurs questions demeurant toujours sans réponse, et du sentiment de leur propre rejet. Tous ont dû s'adapter à un tuteur plus ou moins bienveillant à leur égard, le pire étant d'être considéré comme " enfant de Boche" au sein de sa propre famille. Quoi qu'ils fassent, ils restent durablement la preuve de la " faute " maternelle. Pourtant, ils sont les symboles de l'innocence, au même titre que tous les enfants. Ce livre a été élaboré à partir de 18 témoignages d'" enfants de guerre" domiciliés dans l'ouest de la France, qui se sont livrés sans tabou sur les affres de leur enfance et sur la longue quête identitaire qui a jalonné leur vie. |
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BERLIN 1945 - Je suis né dans les ruines du Reich le jour où Hitler s'est suicidé. " Je suis né le 30 avril 1945 à Berlin, le jour où Hitler s'est suicidé et où les troupes soviétiques ont investis la capitale du IIIe Reich. Mon père né en France en 1922, avait été envoyé en Allemagne pour le STO. C'est là qu'il a rencontré une jeune allemande, ma mère. Je suis né de cette union sinon interdite, tout du moins attentivement surveillée par les nazis Soixante-dix ans plus tard, c'est au nom de tous les "Enfants de la guerre" que je retrace le parcours de mes parents, leur rencontre, leur relation, leur amour, leur existence sous les bombes dans Berlin encerclée par les troupes soviétiques, la recontruction de l'Allemagne et les difficultées pour rentrer en France. Comment peut-on se construire, clivé entre deux cultures, deux idéologies, deux langues, alors que le sentiment antiallemand est à son paroxysme et que tout oppose ses parents ? Retaité de l'Éducation nationale, Yves Guyet à enseigné l'allemand en lycée à Lyon, Tournus et Chalon-sur-Saône. Il vit aujourd'hui en Bougogne, tout près de Cormatin, d'où son père est parti pour Berlin en 1943. |
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" Je lance ce récit, telle une bouteille à la mer, espérant ainsi que quelqu'un m'apporte un jour une réponse ". |
IDRISSOU - né au Mans en 1943. Elle habitait, 118 rue du Préau, Le Mans Mon père était officier, pilote de la Luftwaffe. C'est dans le cadre de son travail que ma mère à rencontré mon père et, le 24 décembre 1942, ils ont passé le réveillon ensemble, à l'Hôtel de Paris. par téléphone : +336 80 15 54 61 par mél à l'adresse : idrissoujp@gmail.com Prix : 17,50 € + 5 € pour frais d'envoi |
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Weil der Krieg unsere Seelen frisst * - Wie die blinden Flecken der Vergangenheit bis heute nachwirken Als kinder erleben sie Luftangriffe, Flucht und den Tod naher Angehöriger. Jahrzehnte später kehren die Erinnerungen mit Wucht zurück. Auch ihre Kinder und Enkel sind betroffen. Seelenschmerz, der bis heute in den Familien andauert. |
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Wir Besatzungskinder * - Töchter ind Söhne alliierter Soldaten erzählen Zwischen 1945 und 1955 wurden in Deutschland und Österreich Hunderttausende Menschen geboren, deren Väter Soldaten der alliierten Besatzungstruppen waren. Viele dieser sogenannten Besatzungskinder haben ihren Vater aus den USA, Großbritannien, Frankreich oder der früheren Sowjetunion nie kennengelernt. Häufig erlebten sie Ausgrenzung in ihrer Familie und durch die Gesellschaft. |
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Nachkriegs-Kinder * - Die 1950er Jahrgänge und ihre Soldatenväter Die 50er Jahre: Zeit des Wirtschaftswunders und des Neuanfangs. Doch in den Familien der Nachkriegskinder ging es engherzig zu. Das Buch hilft Angehörigen dieser Generation, die Ungereimtheiten in der eigenen Biographie zu verstehen und für sich neue Ressourcen zu entdecken. |
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Bankerte! * Dans la première décennie de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les soldats alliés engendrèrent environ 400 000 enfants avec des femmes allemandes. Toute leur vie ces enfants, qui sont maintenant des retraités, furent doublement stigmatisés : ils furent nés hors mariage et issus d'une relation avec l'"ennemi". |
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Kriegskinder - Erinnerungen einer generation* Was heißt es, zu Kriegszeiten Kind zu sein? |
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Die vergessene Generation - Die Kriegskinder brechen ihr Schweigen * Sie haben den Bombenkrieg miterlebt oder die Vertreibung, ihre Väter waren Soldaten, in Gefangenschaft oder sind gefallen. Doch Ihre Erinnerungen daran haben die Kriegskinder bislang in sich verschlossen gehalten. Stattdessen wurde nach vorn geblickt, Deutschland wiederaufgebaut, eine Familie gegründet. Heute sind sie im Ruhestand, die eigenen Kinder längst aus dem Haus - und zum ersten Mal im Leben schauen sie züruck. Begreifen, wie viel in ihrem Leben auf die Kriegserlebnisse züruckzuführen ist. Gleichzeitig beginnen die Kinder und Enkel der Kriegskinder, sich mit der vergessene Generation zu beschäftigen. Sie wollen verstehen, woher dieses eiserne Schweigen kommt. Ein wichtiges und notwendiges Buch. |
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Lebensborn - La fabrique des enfants parfaits - Enquête sur ces Français nés dans les maternités SS. Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd'hui près de 70 ans. Ces Français, marqués à jamais par le sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS. une part sombre de l'histoire de France. |
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Besonder |
Wehrmachtskinder - Auf der Suche nach dem nie gekannten Vater * Deutsche Soldaten als Herzensbrecher? Die Besatzer als zärtlich Verliebte? - Nie hätte Elna Johnsen das für möglich gehalten. Nie hätte sie gedacht, dass ihr eigenes Leben irgend etwas damit zu tun haben könnte. Bis zu dem Tag, als der Anruf kam. "Ich bin deine Mutter" sagte die Stimme am Telefon. Er war die Stimme einer Fremden. L'occupant comme tendre amoureux ? Jamais Elna Johnsen n'aurait pu le tenir pour possible. Jamais elle n'aurait pensé que sa propre vie pourrait avoir quelque chose à faire avec cela. |
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Un diamant sous les décombres - Le petit Boche 28 février 1943, la ville martyre de Saint-Nazaire, livrée aux flammes, vidée de ses habitants, n'est plus qu'un immense brasier. Dans sa banlieue, entre les chantiers navals de Penhoët et un camp allemand, le village de Gron, est au trois quarts écrasé sous les bombes. Rescapés, Anne-Marie "catherinette" de 27 ans, et son père Léon, "poilu de 14-18", profondément anti-boches, vivent dans leur maison épargnée. |
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Orgueilleuse, « Orgueilleuse : c'était écrit sur mon dossier. La dame qui avait voulu m'adopter avait donné cette explication avant de me rendre à l'Assistance publique. Je n'avais pas quatre ans... » |
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Le coureur de papillons, "Quand je vais à Saint-Malo, et que je m’arrête devant cette porte d’entrée, toujours munie de son battant, je ferme les yeux… alors, je pousse la porte de ma mémoire !"
Malouin d’origine, Gérard Périoux, né le 5 février 1942, est déposé les jours suivants chez une famille nourricière, par Raymonde, sa maman. Il y reçoit amour et tendresse, jusqu’à l’âge de 5-6 ans, période à laquelle sa mère revient, et le reprend. |
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Née d'amours interdites..., Octobre 45... Une toute petite fille prend le chemin de l'école... Ses premiers pas dans la vie vont la conduire vers un monde gorgé de douleurs et de haines, où les adultes ne lui laisseront pas de répit, simplement parce qu'un officier allemend et une Française se sont aimés et que le destin a voulu qu'elle soit le fruit de cet amour condamné... ! |
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Enfants maudits - Ils sont 200 000. On les appelait les " enfants de Boches ". C'est curieux comme le point de vue diffère,
suivant qu'on est le fruit du crime ou de la légitimité. André Gide - Les Faux-Monnayeurs. " Ce qui est terrible chez un enfant, ce n'est pas tellement de savoir qu'il n'est pas aimé, et pourtant c'est important, mais c'est de ne pas pouvoir aimer parce que ce noble sentiment est rejeté des autres ". |
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Le Crime d'aimer - Les enfants du STO, |
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Die Kinder der Schande - Das tragische Schicksal deutscher Besatzungskinder in Frankreich, |
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L'incroyable parcours identitaire d'une enfant de la guerre Née en 1945, période trouble s’il en est, Nicole a été élevée par sa mère et celui qu’elle croit être son père. Mais qui est-elle vraiment ? Sa mère ne lui fournira jamais la preuve de son identité. Et comme si ce fardeau n’était pas assez lourd, la jeune fille doit tout supporter chez elle : les coups, les viols, l’isolement, la maltraitance. Elle fuira dès qu’elle le pourra, mais comment construire une existence décente quand on ne peut signer ni contrat de travail, ni bail faute de papiers ? C’est une vie d’errance qui s’ouvre à elle, elle qui sera toujours rejetée par une mère tyrannique et méchante qui n’aura de cesse de lui rendre la vie insupportable, mais qu’elle a aimée malgré tout. Un témoignage bouleversant qui prend le lecteur aux tripes. |
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Des rêves raisonnables Ce livre n'est pas centré sur ma personne et ma filiation particulière. Il constitue un hommage à mes grands parents qui m'ont accueillie sans réserve et en un sens à ma mère qui aurait pu accoucher sous X mais ne l'a pas fait. Je relate la vie de mes grands parents, en les situant dans le contexte des deux guerres mondiales qu'ils ont vécues, les circonstances particulières qui ont conduit ma mère à cotoyer les allemands, sa rencontre avec mon père et la vie à Saint- Florentin, durant la guerre 1939-1945 et ses prémisses. Mon livre évoque mon histoire, mais en déborde. |
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Un seul jour, un seul mot - Le roman familial d'une enfant de Boche, "Nos mères se ressemblent tant ! Comment cela est-il possible ?" Cette interrogation obsédante, née de la rencontre avec une autre Enfant de la Guerre, n'a plus quitté Annette Gondelle.
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Je suis né à vingt ans Les secrets de famille - on le sait - sont des fardeaux dont on ne guérit jamais. Né en 1945 dans un village de Normandie, Gérard Lenorman est un "fils de Boche". Il l'ignore. Comment le saurait-il puisque sa mère lui ment ? Pire , elle méprise cet enfant de la honte qui lui rappelle à chaque instant la faute commise. Seule la musique - toute les musiques - diffusée à la radio comble un désert affectif qui a bien failli avoir sa peau. L'année de ses dix ans, son coeur se met à battre et son imagination fertile s'envole : sa mère se marie, il va peut-être goûter aux joies de la famille... Éditions Calmann-lévy, Paris 2007 |
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Un Amour allemand Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’occupation allemande du territoire français a créé des rencontres amoureuses fortuites. De ces idylles sont parfois nés des garçons et des filles, «enfants de la honte», au passé caché, tu et même parfois ignoré. Né le 12 juillet 1944, Gilbert Leroy est l’un d’entre eux : il est le fruit d’une passion véritable entre une jeune Française de seize ans, Madeleine, et un Allemand de la Wehrmacht, Günther Liebold. |
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Des étoiles sombres dans le ciel En 2007, après le décès de sa grand-mère, Nadia Salmi découvre une photo de son grand-père en officier de la Wehrmacht. Comme environ 400 000 enfants, elle est, par sa mère, la petite-fille d'un soldat allemand. Elle tente alors d'en savoir plus sur ce grand-père transformé en fantôme par sa famille, par peur du scandale. Par honte. |
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Format : 14,8 x 21 - 160 pages |
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Format : 14,8 x 21 - 160 pages |
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